Le Morning Zapping de Marc Fiorentino - de mon financier.com Evaluation d'entreprise
- L'Atelier des valeurs
- 28 nov. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 déc. 2021
UN SYMBOLE
General Electric c'était l'Amérique. Un groupe fondé par Thomas Edison. Il y a 129 ans. Pas tout à fait une start-up...Un groupe qui avait été le symbole du modèle des conglomérats : ces entreprises gigantesques présentes dans une multitude de secteurs totalement différents. Avec un objectif : être le leader dans tous les secteurs.
À LA TÊTE...
...de General Electric pour cette stratégie de conquête, un des dirigeants les plus célèbres de l'époque, Jack Welch. Il prend la direction du groupe en 1981 et mène une politique d'acquisition très agressive.Dans tous les domaines.Le résultat : une valorisation qui s'envole jusqu'en 2000.Et un patron qui devient le "patron du siècle" dans les médias.
PUIS VINT LA CHUTE
Les résultats du groupe dépendent largement des activités financières et ces activités souffrent avec l'explosion de la bulle Internet, septembre 2001 et enfin la crise financière de 2008.Jeff Immelt, le nouveau patron, enchaîne les restructurations mais rien n'y fait, la valorisation de GE chute lourdement.Le groupe cède des activités.Le nombre de salariés est divisé par deux : 174 000 aujourd'hui. Et la dette colossale, plus de 300 milliards de $, est réduite drastiquement en 10 ans.
LE NOUVEAU PATRON
Depuis 2018, Larry Culp a bataillé pour redonner des couleurs à la valeur du groupe. Sans grand succès.Le cours fait du surplace alors que le S&P s'envole de plus de 60% sous sa présidence.Le groupe ne vaut plus que 120 milliards de $.
IL A DONC PRIS UNE DÉCISION
Séparer le groupe en trois entités.Indépendantes.Et cotées. L'énergie. La Santé. L'aviation.
LE CAS "GE"...
...a été étudié et va continuer à l'être dans les Business Schools. Il illustre l'évolution des mentalités. Le changement de mode. À la fin du 20ème siècle, la mode était aux conglomérats. Aujourd'hui la mode est aux "pure players", des spécialistes, leaders dans leur propre secteur. Encore une page qui se tourne. Une de plus
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